La kinésithérapie respiratoire est une pratique non douloureuse permettant à l’enfant atteint d’une bronchite de mieux respirer. Elle permet alors à ce dernier et à ses parents de retrouver le cours normal de leur vie. Cet article vous dit pourquoi il faut recourir à ce procédé.
La kiné respiratoire : Que faut-il savoir ?
Environ 30 000 enfants ayant moins d’une année de vie sont hospitalisés en France chaque année. Les bronchiolites sont la cause d’une pareille situation. Aussi, au cours de chaque période hibernale, près de 450 000 nourrissons sont touchés par ces infections virales. En effet, les bronchiolites ont une aptitude à évoluer rapidement.
Par ailleurs, les tout-petits ne sont pas encore aptes à expectorer et se moucher. Ainsi, une fois le virus installé dans leur appareil respiratoire, les sécrétions s’entassent à l’intérieur des bronchioles. La respiration du bout de chou est alors gênée de façon considérable. Il s’agit ici, d’un cas de « bronchiolite chez le bébé de moins de deux ans ».
D’où l’intervention de la kiné respiratoire. Cette pratique a pour objectif principal de dégager les voies respiratoires de bébé tout en désobstruant ses narines.
Au cours de la séance de la thérapie, le praticien fait recours à des pratiques qui permettent au bébé de tousser. En toussant, ce dernier expulse les substances, cause de la gêne respiratoire. Par la suite, l’enfant ira mieux et dormira beaucoup plus.
Généralement, la kiné respiratoire produit des résultats rapides au bout de 6 à 7 séances. Sauf s’il s’agit de cas de pathologies chroniques (reflux gastro-œsophagiens, allergies, etc).
Déroulement de la séance
Avant toute chose, le kinésithérapeute rassure les parents de l’enfant. En outre, la séance d’une kiné respiratoire se déroule en 4 étapes.
Au cours de la première étape, le professionnel mène une discussion avec les parents sur la façon dont ils doivent appréhender l’infection ainsi que ses symptômes.
En ce qui concerne la seconde étape, le praticien enlève tout ce dont le bébé est vêtu sauf sa couche et se base sur certains critères respiratoires pour le diagnostiquer.
Pendant la troisième étape, le kinésithérapeute fait des tests de précontrainte à l’enfant. Il rassure ensuite les parents sur le fait que leur enfant ne ressentira point de douleur.
Enfin vient la quatrième et dernière étape au cours de laquelle commence la kiné respiratoire proprement dite.